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Sites Musulmans

Célèbres Mosquées

Mosquées
La mosquée est le lieu de rassemblement des musulmans pour prier. L ’ édifice se compose d ’ une cour bordée d ’ arcades ayant en son centre un bassin à ablutions. Le Haram, vaste salle de prière, est divisé en nefs et coupé en large travée médiane qui mène au mihrab orienté vers la kabla, indiquant la direction vers laquelle doit se faire la prière.


La Mosquée Hassan II :
L ’ ensemble du site couvre environ 9 ha dont les deux tiers sont implantés sur mer. Ne pouvant rester insensible au gigantisme de cet ensemble unique: arcs interminables, portes cyclopéennes et surtout le sommet du minaret qui embrase le ciel du haut de ses 200 mètres et lance son rayon laser visible à 30 Km à la ronde.

La Mosquée Al Qaraouiyine :
Siège de l ’ université musulmane de Fès, elle est depuis des siècles l ’ un des principaux centres intellectuels du Maghreb. A partir du X ème siècle, la mosquée-université s ’ est dotée de plusieurs bibliothèques, elle est aujourd ’ hui l ’ une des plus fameuses du monde arabe.

La Mosquée de la Koutoubia :
Elle représente l ’ une des plus vastes mosquées de tout l ’ occident musulman et peut-être même la plus remarquable, de par la verve affirmée de l ’ art Hispano-Mauresque qui permit de concilier une apparente simplicité avec une merveilleuse habileté et un luxe des plus discrets.

La Tour Hassan :
Attenante au Mausolée Mohammed V, cette mosquée aurait couvert plus de 25 000 m² de surface, elle devait comporter 19 nefs et reposer sur 424 piliers et colonnes. Le bois de toiture aurait servi au Souverain Almohade Es-Saïd pour la construction de navires. Disposées sur un dallage récent, il ne subsiste encore que les bases.

La Grande Mosquée Mohammed V :
Edifiée par le Sultan Moulay Ismaël en 1815 et agrandie par la suite par Moulay Slimane, cette mosquée est dédiée à ce Roi du Maroc qui y prononça en 1947 à Tanger un fameux discours revendiquant l'Indépendance du pays.
 
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,15:20

Judaïsme Au Maroc

Histoire
La Communauté juive marocaine Vie quotidienne et patrimoine culturel


Le Maroc a toujours compté une forte communauté juive. Si aujourd'hui elle ne compte plus, sur le sol national ; que quelques milliers de personnes à Casablanca et dans les grandes villes, elle reste le noyau d'une dispora de quelques huit cent mille juifs marocains répartis du Canada à Israël et de France au Venezuella, et qui gardent un contact sentimental fort avec un pays dont personne, aiment -ils à rappeler, ne les a chassés, et dont ils sont toujours légalement, citoyens.
La Communauté juive au Maroc, participe pleinement à la vie du pays dans le domaine économique, social, culturel. La vie politique compte quelques éminentes personnalités juives, au pouvoir ( par exemple : André Azoulay, conseiller du Roi ) comme dans l'opposition. Les juifs marocains sont de tradition orthodoxe : généralement pratiquants, dans une tolérance bon-enfant, celle là même qui caractérise la vie marocaine. Les boucheries et restaurants casher ne manquent pas à Casablanca , Rabat, Marrakech, Fès , les synagogues en activité non plus : trente quatre à Casablanca, une ou plusieurs dans chaque grande ville. Chaque communauté a son Comité organisé représenté au sein du Conseil des Communautés. Ecoles, dispensaires, clubs sportifs, de loisirs et de jeunesse sont actifs, particulièrement à Casablanca où l'on peut visiter aussi le Musée du Judaïsme Marocain.
C'est que ce judaïsme a accumulé un patrimoine culturel, architectural et artistique original au cours de son histoire bi-millénaire. C'est tout un volet spécifié de l'histoire marocaine que la Fondation du Patrimoine Culturel Judéo-Marocain s'efforce de conserver , restaurer et présenter au public, dans le cadre de la pluralité culturelle officielle du pays.
De grands noms du judaïsme mondial sont marocains, à commencer par le talmudiste R. Ishaq Al Fassi ( XIéme siècle) et le linguiste Yehuda Ben Qoraish, qui découvrit les règles du comparatisme, mille ans avant l' Europe. Chaque génération a connu ses grands rabbins, juristes, théologiens, poètes, philosophes dans la lignée de Maimonide. Les musiciens juifs marocains ont cultivé la tradition andalouse. Ils ont innové aussi et transposé ce capital artistique dans une riche liturgie synagogale.
Les tombes de beaucoup de ces grands personnages sont l'objet de pèlerinages. On en a dénombré plus de 630; plus d'une trentaine connaissent toujours une activité festive à l'occasion de leur hilloula annuelle qui draine des fidèles venus de fort loin.
Durant des siècles, les juifs ont occupé une place importante dans les villes où ils ont construit des quartiers à eux ( Mellah ) et dans les campagnes et montagnes les plus reculées où ils étaient un élément nécessaire à la vie des tribus, que ce soit dans l'artisanat ou dans le petit commerce de colportage. A l'autre bout de la chaîne, le grand commerce extérieur ou l'artisanat d'art ( orfèvrerie, fil d'or sqalli, frappe des monnaies) restaient largement l'apanage de la population juive. Ce rôle économique explique la large part des juifs dans les cités du Maroc jusqu'à la moitié du XXéme siècle. Le statut de protection ( dhimma) exercé par les sultants contre paiement de la capitation ( jizia) reconnaissait aux juifs la liberté et l'autonomie religieuses, la garantie de la propriété. Certes, il ne faisait pas du juif un égal des membres de la umma musulmane et pouvait laisser la place à certaines vexations. Mais il était bien préférable à l'absence de législation stable qui régissait les communautés en Europe Chrétienne et qui aboutissait souvent à l'expulsion . En 1492 les victimes de l'Inquisition Ibérique trouvèrent refuge au Maroc : ce sont les meghorashim ou sephardim dont certains, à Tetouan ou Tanger, qui conserveront l'usage de l'espagnol médiéval.

Durant la 2 ème guerre mondiale, le Maroc fut à nouveau le refuge de nombreux juifs d'Europe tandis que le Roi Mohammed V s'efforçait de protéger ses sujets juifs des menaces du racisme pétainiste. Quinze en plus tard , en 1956, il leur reconnaissait la pleine citoyenneté.
La structure économique a été profondément bouleversée au cours du XXème siècle, par la colonisation et l'économie moderne . Désormais les juifs n'ont plus de rôle spécifique, certains , victimes du changement , ont été des laissés pour compte de la colonisation, déstabilisés, prêts à émigrer en masse ... Les secousses politiques et guerrières en terre sainte, les bouleversements culturels ont fait le reste. En vingt ans, les quartiers juifs se sont vidés... La communauté en a été réduite, mais elle est toujours vivante et active. La visite des synagogues, des sanctuaires, des mellahs présente un autre visage du Maroc, un autre respect de son patrimoine historique et culturel qui mérite d'être connu.

Lieux de pèlerinage
Il existe un jour dans l ’ année, exactement le 33ème jour du Omer, correspondant au 13 Iyar de chaque année, où il est d ’ usage chez les juifs Marocains d ’ aller s ’ incliner sur les tombes des Saints. Les autorités locales honorent de leur présence ces festivités, de plus, elles assurent le soutien logistique des pèlerins, leur permettant ainsi de se recueillir en toute tranquillité. Tous les pèlerinages importants sont équipés pour un hébergement correct des pèlerins.

Hilloulots
De toutes les superstitions et coutumes, il en est une qui est particulièrement respectée et pratiquée par la majorité des juifs, c ’ est la «Hilloula» ou «Lag Baomer». C ’ est exactement le 33ème jour du Omer, correspondant au 13 Iyar de chaque année, où il est d ’ usage chez les juifs Marocains d ’ aller s ’ incliner sur les tombes des Saints. Chacun des pèlerins conserve l ’ habitude d ’ aller prier sur la tombe du saint de son choix, lequel se trouve parfois très éloigné du lieu de sa résidence.

Musée du Judaïsme marocain ( Casablanca )
Le musée du judaïsme marocain de Casablanca ( 81, rue chasseur Jules Gros, Casablanca-Oasis) est un musée privé d'histoires et d'ethnographie, crée par la communauté juive de Casablanca en 1997 avec le concours de la fondation du Patrimoine culturel judéo-marocain P.C.J.M. Il est équipé aux normes internationales de la sécurité et de conservation qui permettent d ’ héberger les collections nationales et internationales. Le site du Judaïsme Marocain est conçu pour collecter et exposer tout objet de culte, ethnographique ou artistique pouvant évoquer l'histoire, la religion, les traditions ou la vie quotidienne des juifs dans le contexte de la civilisation marocaine.
Le Musée, qui couvre une superficie de 700m², est le premier dans le monde arabe, et se compose de:
- Une grande salle polyvalente, destinée aux expositions d ’ arts plastiques, de photographie, et de sculpture;
- Trois autres salles, qui abritent des vitrines où sont exposés des objets relevant de la judaïca marocaine ( lampes à huile, Sefer Thora, lampes de hanoucca, costumes, contrats de mariage, (ketoubot), robes de Sefer Thora, ..)et des objets ethnographiques de la vie domestique et professionnelle.
- Deux salles, exposent des synagogues complètes de style marocain
- Une bibliothèques, une vidéothèque et une photothèque.
 
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,15:13

Eglise Evangélique

Le protestantisme au Maroc

Comme il l ’ avait fait pour l ’ Algérie, la Tunisie et les autres pays de pénétration française, le Protestantisme s ’ est préoccupé, dès après l ’ occupation de 1907, des protestants établis au Maroc dès le mois de mai 1908, des pasteurs français sont venus en ce pays, d'abord comme Aumôniers Militaires, pour jeter les bases de ce qui est devenu depuis l'EGLISE REFORMEE EVANGELIQUE FRANCAISE AU MAROC.
C'est à Casablanca, naturellement, que s'est formé le premier noyau Ecclésiastique et qu ’ a été bâti le premier Temple en 1919, Mais dix ans auparavant, des services religieux protestants célébrés en français avaient eu lieu dans la Chapelle anglaise du boulevard d'Anfa, et s'y sont continués jusqu'à la construction d'une église protestante française ( 85, rue Dupleix, au quartier alors presque désert de la Foncière). Les démarches pour se procurer le terrain nécessaire avaient commencé avant 1914; interrompues par la guerre, elles furent reprises après, et le premier service religieux célébré dans le nouveau Temple eût lieu le jour de Pentecôte, 8 juin 1919, présidé par M. le Pasteur Calas, Aumônier Militaire. Dés l'été de 1929, commença la construction du Presbytère annexé à ce premier Temple. Le nouveau Pasteur, M. Ch. Serfass, ancien Pasteur de l'Eglise Réformée Française de Stockholm (Suède), arrivé à Casablanca le 15 mars 1920, en prit possession en mars 1912.
Dès cette époque, l'organisation de l'église du Maroc, esquissée dans les années précédentes, s'est poursuivie patiemment et les paroisses se sont peu à peu formées, d'abord sous forme d'annexes des deux centres principaux de Casablanca et de Fès, pour devenir par la suite paroisses autonomes, le tout sur le modèle et selon les règles et principes des Eglises Réformées Evangéliques de France. Des noyaux protestants se formèrent donc à Rabat, Mazagan, Marrakech, Safi. Kénitra, formant un territoire desservi par le Pasteur de Casablanca, qui a également visité Tanger pendant cette période d'organisation ; d'autres noyaux se formèrent également à Meknès, Oujda dans le territoire desservi par le pasteur de Fès. Tanger, visité également depuis 1910, et devenu, depuis 1926 les sièges d'une Association culturelle autonome, à cause du statut spécial de la zone internationale. Quant aux paroisses de la zone française, elles ont été groupées en une seule Association culturelle, autorisée par Arrêté Résidentiel du 19 Avril 1926, sur le modèle des Associations culturelles de France créées en vertu de la loi sur les Associations (1901) et de la loi de Séparation des Eglises et de l'Etat (1905) On sait que les Eglises protestantes de France se sont fédérées en Unions d ’ Associations régionales et nationales correspondant aux anciens Synodes Provinciaux et National, selon le statut initial de 1559, organismes dont la cellule de base est constituée par paroisse locale. Ces paroisses locales qui ont , en principe, un pasteur titulaire assisté d'un Conseil d'Eglise dit conseil Presbytéral, avaient été groupées, pendant la période du Concordat et au point de vue administratif, en Consistoires qui étaient des organismes régionaux, et ceux-ci déléguaient leurs représentants au Synode National. Mais nos paroisses coloniales, trop éloignées de la Métropole pour participer régulièrement à cette organisation, forment une classe à part d'Eglises coloniales à la fondation et au développement desquelles préside un organisme dénommé Société d'Evangélisation des Colonies et Pays de Protectorat respectable de paroisses locales, et qu'elles ont dû se constituer en accord avec la législation spéciale en vigueur en ce pays, elles ont dû se donner une organisation particulière et l'Association qu'elles forment sous le titre d'Eglise Réformée Evangélique Française au Maroc, a pour organe directeur un conseil d'Administration qui joue ici le même rôle qu'un Synode de France, en attendant qu'il soit possible de créer, au nord de l'Afrique, un Synode groupant les Eglises d'Algérie, de Tunisie et du Maroc.
Extrait du livre " Forces Chrétiennes " de Ch. Serfass.

Depuis l ’ indépendance du Maroc, l ’ EEAM fondée par l ’ Eglise Réformée de France, est une Eglise à part entière. Elle a un Synode, une Commission Exécutive et des Conseils Presbytéraux dans chaque paroisse. Toutefois, cette structure ne doit pas induire en erreur. Derrière se cache une Eglise qui a la taille d ’ une grosse paroisse mais dispersée sur tout le territoire du Maroc. Il y a actuellement deux pasteurs et deux ‘ assistants pasteurs ’ .
La majorité de nos membres est africaine, la plupart d ’ entre eux étant étudiants, ce qui donne une tonalité particulière à nos cultes. Chaque Eglise a, par exemple, une chorale africaine. L ’ autre partie est d ’ origine européenne, constituée d ’ anciens du Maroc, des familles restées sur place après l ’ indépendance ainsi que des personnes venues au Maroc pour des raisons professionnelles ou familiales.

Pasteur: Jean-Luc Blanc
Siège social de l ’ Eglise évangélique au Maroc.
Temple protestant de Casablanca
 
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Eglise Catholique

le Catholicisme au Maroc

A l'époque romaine mais aussi au Moyen âge existent au Maroc de petites minorités chrétiennes composées d'étrangers ( commerçants, de soldats de la garde royale, de prisonniers à l'époque des corsaires...) Celles - ci croissent dés le milieu du XIXe siècle puisque l'on passe de 700 Européens en 1858 à 9000 en 1894. En 1908, l'Eglise catholique est placée sous la responsabilité d'un évêque en résidence à Tanger. Suite à la signature du traité franco- espagnol du 27 novembre 1912 consacrant la création du Protectorat français et espagnols dans l'Empire chérifien, de nombreux colons français et espagnols viennent s'installer dans ce 'territoire conquis' et participer au développement du pays. Arrivent également des religieux français, les premiers comme aumôniers militaires. On note également la présence de religieuses. En 1923, un évêque est nommé à Rabat. L'Eglise catholique s'organise, sans tellement tenir compte de la sensibilité marocaine, sa pastorale étant avant tout au service des étrangers chrétiens. Pourtant des hommes comme les pères Charles-André Poissonnier ou Albert Peyriguère, marqués l'un et l'autre par le Père de Foucauld, des religieuses et des laïcs se situent autrement, proches des populations arabes et berbères, témoignant de l'Evangile par une vie d'amitié avec tous. En 1950, les étrangers présents au Maroc sont au nombre de 450000 et représentent moins de 5% de la population . Le 2 mars 1956 est proclamée l'indépendance du Maroc. Le nombre de chrétiens ne cesse alors de diminuer, au rythme des départs des colons. L'Eglise s'engage alors plus résolument dans un service du pays, par une présence discrète et amicale. Elle se sait accueillie et respectée, se refusant à tout prosélytisme pour respecter les convictions de ce pays musulman.
Au Maroc, pays de 30 millions d'habitants, toute la population est officiellement musulmane, à l'exception d'une minorité israélite de 3000 à 4000 membres. L'Eglise catholique rassemble des étrangers de diverses nationalités, principalement francophones dans le diocèse de Rabat et hispanophones dans le diocèse de Tanger. Il y a également des communautés anglophones ( Grande-Bretagne, Etats- Unis, Philippines ) , italiennes et polonaises. Bon nombre de francophones, de nationalité française, sont nés au Maroc et y ont toujours vécu. Depuis une quinzaine d'années, des étudiants viennent d'Afrique subsaharienne et prennent une part active à la vie des communautés catholiques. Actuellement le nombre des baptisés se situerait aux environs de 25000 dont 2500 pour le diocèse de Tanger .
L'Eglise catholique a été officiellement reconnue au Maroc par une lettre de Sa Majesté le Roi Hassan II au Pape Jean- Paul II , datée du 30 décembre 1983. Elle peut ainsi exercer publiquement et librement ses activités pastorales propres et posséder des biens pour ses oeuvres éducatives.
Les deux diocèses entretiennent des liens privilégiés avec les autres Eglises du Maghreb ( Algérie, Tunisie , Libye); les évêques de ces pays se retrouvent au sein de la Conférence Episcopale Régionale du Nord de l' Afrique ( CERNA ). Ils sont également en relation étroite avec les Eglises d'Europe et d'Afrique subsaharienne dont est originaire la majorité des baptisés.

D'aprés un article du Père André Joguet et l'équipe de "la Source" Selon le journal interne du diocèse de Rabat ( Septembre 2001).
 
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